L’Hiver et le Nuisible

L’Hiver et le Nuisible

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Quand les neiges de l’éternel,

Immaculent la terre, mon sanctuaire,

Sous un plaid virginal, opalescent,

La nature jeune, enfin, se régénère,

Tel un ascète inflexible et vaillant,

Elle méditera jusqu’à l’aube du printemps.

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Hiver austère, si tu savais, je te vénère,

Dans les jardins, tu crées silence et puis désert,

Quand tu confines dans leurs chaumières,

Pour quelques mois, mes congénères.

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Ces hommes inconscients et bruyants,

Avec leurs engins assourdissants,

Dans les sols sèment du poison,

Ou bien tondent à déraison,

Avec entrain et puis passion,

Pour parader sur leur gazon.

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Ces ignorants rasent sans hésiter,

Dans les hautes herbes, la vie cachée,

Créant des gaz à effet de serre,

Pour polluer notre atmosphère.

L’humain remuant qui s’affaire,

Tel un hamster bien plus souvent,

Pour tuer le temps qu’à bon escient.

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Et ce nuisible d’été qui prolifère

Insatiable, et obstiné,

À foison se nourrissant d’activités,

Continue l’hiver sur les sommets.

En cohue, il se rejoignent sur les hauteurs,

Et sur les montagnes, font un malheur.

Pour une semaine, ces pollueurs,

Troquent leurs machines et leurs outils

Pour le skieur, sa panoplie.

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De cette triste fable, moralité

L’humain égoïste, involué,

Remplit son temps pour s’occuper,

 Au lieu de grandir et s’éveiller.

Ce n’est pas demain qu’il renoncerait

 À ses vacances de février,

Pour préserver la terre et sa beauté


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