L’Homme Vautour
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Je rêve d’une Terre neuve et sacrée,
Où la vie infime serait choyée,
Et Gaia somptueuse et rayonnante,
Renaitrait guérie, éblouissante,
Irradiant abondance et pureté,
Preuve d’amour et de soin prodigués,
Par un peuple conscient, éveillé,
Le cœur ouvert, compatissant,
Gardien des règnes du vivant.
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Je rêve d’une terre magnifiée, épurée,
D’un genre humain, puéril, involué,
Avide de plaisirs narcissiques, insensés,
Dénué d’amour vrai, par son ego avili,
lui donnant droit de mort ou de vie,
Sur la faune innocente et la flore,
Divins joyaux, inestimables trésors.
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Je rêve de l’Homme nocif en extinction,
Qu’il soit banni ou interdit d’incarnation.
L’humain moderne ignare et barbare,
Devenue régression ou charognard.
Ce grand Ami du règne animalier,
Qui se complait à consommer et posséder,
Prend chien ou chat pour être aimé,
Puis sans honte, sans sourciller,
Cloitre dans des camps, les autres bêtes,
Jugées meilleures pour son gosier,
Finissent hachées dans son assiette.
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L’Homme Vautour paré d’œillères,
Occulte la souffrance, la misère,
La condition infame de l’animal.
Lucide, abjecte et immoral,
Ainsi, l’humain devient chacal,
Pour le plaisir de son palais,
Il se délecte de Maccabées
Ingérant l’effroi et l’anxiété,
Emoi inexorable et dernier,
De l’animal naïf et sacrifié.
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